Echoes Corsac.net - Echoes camshot
dimanche 22 janvier 2006 (1 post)
Beaucoup de choses à raconter, beaucoup de thèmes à aborder. Peu de temps pour écrire, ces derniers temps, beaucoup de choses à faire, à organiser, à créer. Il y a eu les 50 ans de Catou, «Fifty, Fifty par Drôle de Quartier» notre premier évenement. Sur une idée originale de Manue, chef de projet automatiquement désignée, on a commencé à lancer des idées, en l'air, à orager des cerveaux, à piloter des comités, à agir dans son dos, comme elle l'avait maintes fois déjà fait. Une sorte de revanche, finalement. Elle qui était de tous les évenements, professionnels ou familiaux, et qui ne les vivait jamais que depuis l'œil de la prod'.

Commencer doucement, mêler des idées, des envies, de la famille, du boulot, des gens qu'elle aime, des choses qu'elle aime, des lieux qu'elle aime, des moments qu'elle aime. Méler tout ça, et laisser la mayonnaise monter. Réunir le passé dans le présent pour songer au futur. Quelque chose chose d'aussi cliché que ça, mais bien monté. Lui faire son évenement à elle, où ce soit elle la reine, elle qui subit, elle qui ne sait pas où elle va et qui nous fait confiance.

La balader dans Paris, à la recherche de ses petites cuillères, et contrer l'offensive de l'Église de la paille Sacrée, retrouver de ci de là les gens, les moments et les choses. La faire bosser, marcher, manger, faire du vélo, à travers sa vie. Revenir le soir et lui offrir une soirée à la maison, avec tout le monde. Regarder les étincelles dans ses yeux, tout le monde là, et se sentir heureux de l'avoir fait, d'avoir créé quelque chose, d'avoir réussi à réunir.

Réussir à créer l'émotion n'est pas si facile, mais c'est vraiment agréable quand ça marche. Ça donne envie de continuer, encore et encore. La prod', c'est un virus un peu. Quand on le contracte, c'est pas facile de s'en débarasser en fait. Méfiez vous, ça pourrait vous arriver. Mais c'est que du bonheur, aussi.
C'est des nuits courtes en perspectives, c'est faire rentrer des pièces rondes dans des trous carrés, c'est des déception parfois, mais c'est aussi un bonheur imprescriptible quand ça marche.

Et quand c'est fini, quand chacun est rentré chez soi, quand chacun a repris son train ou son métro, qu'on s'endort dans son lit le soir, on a un sentiment de vide dans le cœur. Le syndrome «retour de camp d'été». Alors, pour remplir ce creux, on se rejette dans le projet suivant, parce que s'investir, c'est quand même génial.

Dire oui à tous les projets a nettement un côté dangereux, mais c'est aussi profiter du fait que les cours me laissent relativement du temps. C'est profiter de cette année cool niveau professionnel pour faire des choses que j'aurais peut être pas le temps de faire plus tard. C'est rattraper aussi les quatre ans que j'ai passé loin des éclés, et me réinvestir dedans.

Du coup, après la vision du film du Trikend (ndlr: un trikend c'est comme un weekend, mais sur trois jours) d'il y a deux ans sur la flibusterie, j'avais été conquis. Quand j'ai appris que y'en avait un cette année, et qu'il se ferait sans doute dans un chateau, j'ai pas hésité, j'ai plongé dedans. Mais tout ceci restait vague, immateriel. Avoir des nouvelles que par internet ne suffit certainement pas à monter quelque chose. Mais maintenant c'est chose faite, je me sens vraiment dans le projet. Après un weekend au chateau en question, à fusionner des idées, à visiter le chateau, à reperer les environs, à imaginer 120 éclés éparpillés. Ça va être quelque chose de grand, je le sens. Beaucoup de boulot aussi, mais j'ai envie de voir des éclairs dans les yeux de tout le monde à la veillée finale. Et on a trois mois pour réussir.

Ça devrait le faire, ouais.

Corsac@22:59:32 (Echoes)

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