Echoes Corsac.net - Echoes camshot
samedi 01 juillet 2006 (1 post)
Je veux bien éplucher le lapin mais je veux pas éplucher les carottes.

Corsac@00:38:57 (Echoes)

mardi 04 juillet 2006 (1 post)
Ça faisait longtemps que j'avais pas été malade parce que j'avais abusé des bonnes choses. C'est chose faite depuis hier soir, faut dire que boire à jeun, et ensuite , une fois rentré à la maison, manger de la paella alors que j'étais déjà completement fait, y'avait mieux comme idée.

Du coup, ce matin, lever avec une barre dans le crane, et surtout l'estomac retourné, impossible d'avaler ne serait-ce qu'une aspirine, pas moyen, ça refuse. Heureusement que la tisane du pueblo, de Papi, est un remède salutaire contre ça. Du coup j'ai quand même pu me trainer jusqu'au taf, à la bourre du coup, mais pas trop quand même.

Côté roue, ça avance petit à petit, je suis en plein examen minutieux de ce que m'ont préparé les gens avant, et c'est pas forcément spécialement évident, je tatonne pas mal, mais ça finit par payer, petit à petit.

En rentrant ce soir, un petit peu de basse, je progresse aussi, doucement, pas très régulierement parce que j'arrive pas à en jouer tous les jours (surtout pas les jours ou j'abuse des bonnes choses en fait), mais ça commence à sonner à peu près pas trop mal, j'enchaine les exercices et les lignes de basses improvisées, et je commence à m'y faire vraiment. J'ai encore du mal avec le côté fretless (sans barrettes, comme sur une contrebasse, mais pas comme sur une guitare ou une basse "normale") vu que j'ai des petits doigts et que je suis obligé, en l'absence de barrette, de poser le doigt pile à l'emplacement de celle ci (et non pas n'importe où dans la case). Du coup, avec des frets on peut se permettre de gagner une case, en trichant un peu, et j'avoue que moi et mes petits doigts on serait contents de l'avoir, cette case de rab.

Mais bon je leur fais prendre de l'exercice, ils vont bien finir par s'assouplir un peu et savoir s'écarter correctement, histoire que je sois pas obligé de les faire bondir de corde en corde.

Corsac@22:44:51 (Roadbook)

mercredi 05 juillet 2006 (1 post)
Je suis content là, ça commence à avancer au taf, je commence petit à petit à comprendre comment marche cette roue, à réussir à vaguement trouver ce qu'on voulu dire ses créateurs, et c'est parfois vraiment pas évident. J'ai encore pas mal de trucs à tester, d'essais/erreurs à faire, mais ça avance quoi, c'est cool.

Petite balade avec C. en sortant du taf, c'était bien cool aussi, même si le métro était trop chaud à l'aller. Par contre au retour, étonnament, c'était bien désert. Et ça gueulait dans les rues. C'est nettement plus marrant d'ailleurs de suivre l'ambiance de la ville, les gens qui gueulent, qui s'agitent, en marchant dans Paris, en regardant les bars déborder de gens, plutôt que de rester planté quelque part.

Arrivé à la maison, je trouve maman devant la radio. Comme la freebox n'a pas tf1, elle avait décidé de quand même suivre tout ça, et donc hop, France Info. Ce qui a permis de constater que celle ci avait au moins deux secondes d'avance sur la clameur de la ville (et donc a priori sur la télé). Oui on a les considerations techniques qu'on peut hein.

Bon, bin maintenant on est parti pour les pétards jusqu'à 4h du mat', youpi ya.

Corsac@23:28:58 (Roadbook)

jeudi 06 juillet 2006 (1 post)
Encore une journée pas trop mal efficace au taf, j'avance dans mes efforts de décortication de ma roue, même si c'est pas évident et que faut parfois y aller avec le casque de spéléo.

Tant et si bien qu'en fait je commence petit à petit à décaler mes horaires de fin, parce que forcément à force de faire des essais/erreurs, on tombe dans des trous noirs, on se dit "allez, après cett modif j'y vais", et puis en fait on a une autre idée, et hop 1/2h après on est toujours là. Mais bon, faut pas brider l'imagination, quand on a des idées faut en profiter, merde quoi.

Côté basse, je commence aussi à passer des trous noirs en enchainant la même ligne encore et encore, juste pour le plaisir. Parce que je pense plus à rien qu'à mes doigts sur la basse, sur les cordes, à onduler, mécaniquement, à tourner en boucle, et à entendre avec délice les arrangements qui sonnent bien. Juste faire ça, en boucle, sans penser aux éventuels soucis.

C'est parfait pour se changer les idées.

Corsac@23:59:52 (Roadbook)

mercredi 12 juillet 2006 (3 posts)
Ok, so monday Xfce 4.4 beta2 was released upstream.

The switch is already done in our svn repository, and I have built packages for sid/ppc and sid/i386, which are available at my repository, as always. Remember my repository contains highly experimental stuff, and I can break it anytime, so be careful and don't let it in your sources.list between updates, because I'll break it everytime I need it. Wait for me to announce it's ok before trying to install some new stuff from there (and even then you can expect breakage).

So, if you wanna try, go and grab it. I've successfully managed to upgrade from 4.4B1 a ppc and an i386. Don't even think about reporting bug on debian BTS. You're on your own on this, but if you find problems report them to #debian-xfce@irc.freenode.net.

There was a soname bump in libxfce4util (libxfce4util2 -> libxfce4util4) so this package will have to go trough NEW before entering the archive. We'll start by uploading it to experimental, then upload everything to unstable. List of upgraded packages is available here.

Haev fnu !

Corsac@18:14:57 (Echoes)

Now, -that- is really strange:

[19:27:01] (tangle): NEW: libxfce4util_4.3.90.2-1_amd64.changes
[20:17:02] (tangle): ACCEPTED: libxfce4util_4.3.90.2-1_amd64.changes


So the new libxfce4util only stayed 30 minutes in NEW queue. Thanks Ganneff, that's really nice.

I guess we uploaded just before he took care of that, but it's really pleasant to work on your packages and have the result immediately available.

Thanks again !

Corsac@20:23:08 (Echoes)

Mais parfois je me demande dans quel monde on vit, et le sens des priorités de certains me laisse perplexe.

Voyez plutôt:

trouc

Corsac@20:48:06 (Echoes)

jeudi 20 juillet 2006 (1 post)
Tout a commencé sur l'autoroute A6, un vendredi 14 juillet au matin. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, elle n'était absolument pas blindée d'embouteillages. Les gens ne prennent plus de vacances, c'est déprimant, ils continuent à boucher le periph le matin, mais barrez vous les gens, allez sur la côte d'azur vous griller au soleil, laissez nous tranquilles à Paris.

Bref, donc, vendredi matin, en direction du sud, sur l'autoroute du soleil. Toujours pas d'embouteillages, c'est le bonheur. Ah tiens, si, en fait. Des bouchons. Au péage. De quoi faire trépigner maman qui a du mal à avaler que le seul moment ou l'autoroute ne roule pas, c'est au moment de payer. Bref, l'autoroute finit par se transformer en nationale, et exploration de la petite ville de Pouilly, et surtout de son Pouilly Fumé. Parce que quitte à déjeuner dans une auberge près de la Loire, autant en profiter pour découvrir les crus locaux quoi.

Bon, au final, reprise du volant par votre serviteur, qui s'était du coup privé de la grande majorité du Pouilly, à peine un trempage de lèvres, et hop, direction Magny Cours. Parce que quand même à l'origine, le but c'était ça. De petites routes en petit rond-points, le nombre de cars de policiers augmente, et nous indique que l'on est bien sur la bonne route. Les embouteillages recommencent à l'arrivée sur le circuit, apparement il y aurait 30 000 spectateurs pour le concert, sans compter les gens qui viennent juste regarder le vroum vroum.

Oui parce que, quand même. On allait pas à Magny Cours pour le plaisir. Enfin heu, si, sisi, pour le plaisir. Mais pas du tout pour le grand prix de France de Formule 1. Non, ce vendredi 14 juillet se fetait le centième anniversaire de la fédération française de sport automobile, ou quelque chose du genre. Et pour célébrer ça, elle a décidé d'organiser un grand concert sur le site de Magny Cours, et d'y inviter Laurent Voulzy et Roger Waters. On était peut être les seuls dans le public a adorer les deux, mais bon c'est vraiment les deux avec lesquels on a été bercé quand on était petits, donc on connait tout par cœur, et ça aurait été un crime que de louper ça. C'est le genre de coincidence qui se reproduit pas.

Et d'ailleurs, on a bien fait, ça a été un concert génial. En plein air, au milieu de la foule, chanter du Voulzy alors que les gens autour ne sont là que pour Waters, les voir se retourner pendant qu'on beugle, sentir qu'il ne chante que pour nous, c'était quelque chose. Une fin magistrale avec un Rockollection avec les Beach Boys, les Beatles, les Stones, Bob Dylan habituels, mais aussi du Canned Heat, du America, des trucs bien pour nous qu'on se sentait grave en roadtrip. Le bonheur. On s'est tapé un gros orage pendant Voulzy, mais avec la chaleur qu'il faisait, et avec

Et ensuite, Roger Waters est arrivé, et là ça a été grand. Parce qu'il présentait Dark Side of the Moon, mais que ça ne l'a pas empeché de faire toute une première partie avec d'autres chansons. Parce que ça a été émouvant, parce qu'il a dédié le concert à Syd Barrett (forcément), et que j'ai pleuré (comme une madeleine, et sans honte) pendant Wish you were here et Shine on you crazy diamond. Parce qu'il a parlé du Liban, et que le public a chanté Perfect Sense à gorge déployée. Que c'était vraiment chargé émotionnellement, que c'était engagé. Que ça me touchait particulièrement (et que je suis un sale sensible, aussi).
À l'entracte, j'en pouvais déjà plus tellement c'était bien, tellement le son était bon, tellement on était bien, là. Le plein air, ça roxe, quand même. Au retour de l'entracte, et comme prévu, commence Dark Side of the Moon, avec une petite aide à la batterie. Nick Mason (le batteur original des Pink Floyd, pour ceux qui savent pas) est venu se joindre à Waters, et vraiment c'était bon. J'avais esperé que Gilmour et Wright rejoindraient aussi, au moins pour Wish you were here ou Shine on you crazy diamond, en hommage à Barrett, mais au final non. C'était quand même vraiment génial, d'un bout à l'autre. J'avoue que au début j'avais hésité à y aller, parce que Waters on l'avait déjà vu, parce que c'était tout de même pas donné, parce que j'avais un peu peur de la foule et du monde, peur du plein air et du côté stade. Au final j'ai été parfaitement rassuré, le son était excellent, l'ambiance de même, et c'aurait été vraiment dommage de louper les deux idoles de notre enfance :)
À noter que Waters avait composé une chanson sur le Liban y'a quelques années, qu'il nous a chanté là (Leaving Beyrouth). Il en fait 10 000 fois trop, ça dégouline grave de bon sentiment, mais n'empèche, moi ça a marché, j'ai été completement dedans.

Retour vers le nord après le concert, enfin que toute la France débarrasse le parking, il devait manquer à peine quelques départements, ça rend plutôt pas mal de voir comme ça autant de gens venant de partout (toute la France mais aussi Europe, y'avait pas mal d'anglais, de belges, d'allemands...).

Le lendemain, resdescente vers le sud pour rejoindre la Chacunière, par les petites routes, passer par Nevers, Moulin, Vichy, arriver petit à petit à la maison par des routes qu'on ne prend plus. Être au volant pour l'arrivée, récuperer Alex au passage, et retrouver la maison, sous le soleil, petit havre de paix en bas de l'allée, Mamie-Douce en haut, nous attendant. S'installer, se poser pied nus sur la grande pelouse, et retrouver la vie quotidienne de la maison.

C'était vraiment un séjour génial, ces quelques jours là bas. Reposant, la routine qui se met en place rapidement, les taches rapidement partagées et executées. Le plaisir d'être avec des gens qui apprécient ces instants, ce train train. Bouquiner encore et encore, profiter du salon, de la cuisine, descendre se balader sur les voies, cueillir des fraises et des framboises, construire un barrage sur la Dore, refaire le monde, se trouver des buts, installer un café wifi à la Chacunière, une boulangerie à Saint Bonnet, une boîte de nuit dans la grange, se poser boire une bière fraiche autour d'un feu brulant, faire des batailles d'eau pour évacuer la chaleur, subir les orages, les chutes de tension, la pluie torrentielle uniquement la nuit, boire du vin, du thé, de la bière, du café (serré). Bref, profiter de la Chacunière, de Mamie-Douce et voir le temps passer trop vite.

On reprend la route sous le cagnard, direction Vienne, avec étape platine. Manue au volant pour le début, descente vers Saint Étienne, passage de relai au café, je reprend le volant, on se retrouve sous l'orage et des pluies diluviennes (luviennes) à Saint Étienne, les gens roulent mal, ça stresse un peu, mais on est bien, tous les 5 dans la voiture, protegés de la pluie, avec notre musique.

Dix kilomètres après, c'est de nouveau un grand soleil qui nous fait transpirer, boire, et se bombarder de «miniclim». On continue dans les petites routes, récuperation de platine puis on fonce sur Vienne, traversée du Rhone qui fait le gros dos, passage à l'hotel pour déposer les affaires, et ensuite on se vautre en terrasse pour déguster une énorme glace (crème de marrons \o/). Petite balade dans les rues, et direction le théâtre antique pour la soirée: Massive Attack, avec Archive en première partie, le même programme qu'il y a deux ans, à la foire aux vins de Colmar, avec Delf. Que du bon, en fait, et encore une fois en plein air, dans une arène gallo-romaine, un cadre éminement sympathoche, et toujours une chaleur à crever, mais nuancée par un petit vent bien agréable.
Le concert commence par Lights, tout en douceur, le public est comme d'habitude insupportable, on finit par avoir l'habitude avec Archive, mais le nouveau chanteur et le nouveau bassiste nous convainquent dès le début. On se laisse porter, sans soucis. Ils ont vraiment à nouveau l'air d'un vrai groupe. Depuis la foire aux vins de Colmar, suivie du départ de Craig Walker, je les avais pas vu comme ça, uni. La composition de Lights les a aidé à se reformer en tant que groupe, et plus simplement en tant qu'interprètes, ils ont l'air heureux sur scène, soudés. Le seul un peu en dehors serait le chanteur/guitariste qui a remplacé Craig Walker, mais bon, c'était quand même bien. Prestation un poil courte, j'ai trouvé, mais bon c'était simplement une première partie, après tout, donc 1h15 c'est déjà pas mal.
Enchainé ensuite avec Massive Attack, et là, comme je m'y attendais, ça a été la tuerie. Layne, ne lis pas le paragraphe suivant, ça spoil. Encore une fois plein les yeux et pleins les oreilles. Fortement ondulatoire, impossible de rester immobile, il fallait que je bouge. On était idéalement placés, juste au milieu, au fond de la fosse. Là encore, comme pour Waters, un groupe engagé. Un Safe from harm dédié, comme la dernière fois, à l'Irak, mais avec une mention spéciale pour le Liban, avec les chiffres qui défilent sur le mur de diodes.

Retour à Paris le lendemain, sous la canicule. Autoroute quasi déserte, relai avec maman, chaleur, aire/agua, la chaleur écrasante encore une fois, on est trempés dans la voiture transformée en sauna, mais on est bien, on écoute de la musique, on roulerait encore des heures et des heures, mais on finit par arriver à Paris.

Retour un peu difficile, c'est marrant comment six jours ont suffit pour me donner cette impression de vacances, d'être parti loin. Beaucoup de voiture, pleins de lieux différents, pleins de choses différentes. Les choses simple, de la musique, la Chacunière. L'envie de se laisser porter, tranquillement. Alors évidemment, ça donne un peu envie d'aller faire boulanger là bas, mais pour avoir de quoi survivre faudrait des gens pour manger ce pain, donc ça voudrait dire faire venir des gens là bas, et est ce que c'est vraiment ce dont on a envie, hein ?

Ça m'a vraiment fait un bien fou, ces six jours de weekends. Completement décalé, un peu sur un petit nuage, loin de l'habitude. À essayer d'avoir des nouvelles de Layne dans son pays en guerre, à essayer d'imaginer (sans en être capable) à quoi y ressemble la vie. À me retrouver ému quand Roger Waters ou Massive Attack lui dédie une chanson. À osciller entre l'inquiétude de la savoir pas loin des bombes, et à la tranquillité de la savoir loin de tout. Compatir, pour ce pays que je ne connais que par elle.

Je suis bien sur ce petit nuage, je crois que j'ai bien envie d'y rester tiens.

Et pour finir:

And the Germans kill the Jews
And the Jews kill the Arabs
And the Arabs kill the hostages
And that is the news


Can't you see
That all make perfect sense ?
Expressed in dollars and censes
Pounds, shillings and penses.
Oh can't you see,
That all make perfect sense.
Roger Waters - Perfect Sense

You can free the world
You can free my mind
Just as long as my baby's safe from harm tonight
Massive Attack - Safe from harm

Corsac@23:21:11 (Echoes)

samedi 22 juillet 2006 (1 post)
Journée calme, forcément, vue la chaleur ambiante. Les quelques coupures de courant qu'on a eu ces derniers jours m'incitent à essayer de chercher un onduleur pour heracles, mais c'est pas gagné, faudrait que je me traine jusqu'à montgallet.

J'ai quand même profité de cette sortie pour m'acheter la fin de l'Assassin Royal, une saga qu'elle est bien, mais qu'il me reste plus que quatre tomes; snirf.

En fin d'aprem, on réussit enfin à motiver la cousinade pour aller se faire un petit pique-nique aux Buttes Chaumont, vaguement interrompu par le passage d'un bref orage à grosses gouttes.

Basse et upload des photos ce soir, rien de bien actif. Je vais rejoindre mon lit et les aventures de FitzChevalerie, moi.

Corsac@23:56:02 (Roadbook)

lundi 24 juillet 2006 (6 posts)
Le problème, dans tout ça, c'est que je lis trop vite. Beaucoup, trop vite. Et trop. Le problème aussi, c'est que je sais pas m'arrêter. Commencer un bouquin le matin pour le finir l'après midi, ça devient assez rapidement plus gérable.

Tout d'abord faudrait que je me réinscrive dans une bibliothèque, parce que bon ça finit par revenir un peu cher, à force. Et puis même, de façon générale, faudrait que je me restreigne un peu, au lieu d'avaler des sagas par paquets de 9 tomes. Les savourer un peu, profiter, tout ça. Parce que là, à dévorer comme ça, parfois, je me fais peur. L'ennui c'est que quand ça me plait, j'ai vraiment du mal à me retenir d'aller plus loin. Encore un chapitre, encore un, ensuite j'éteins.. Ou bien j'en arrive à lire en marchant, ce que je faisais pas vraiment avant. Au début pour finir le chapitre inachevé à la descente du bus ou du métro. Mais maintenant ça m'arrive de recommencer un autre chapitre tout en marchant, le finir de justesse dans l'ascenseur, voire pas du tout.

Je suis complètement dans l'histoire, je veux pas que ça s'arrête. Comme en plus je suis super bon public et sentimental comme pas eux, je me fais complètement avoir, je tombe dans le piège, et je peux pas m'en libérer. Alors, comme un drogué, je continue, encore & encore, en espérant trouver quelque chose à lire derrière, pour pas me retrouver «en manque».

Jusqu'à présent ça a plutôt pas trop mal marché, j'ai pas vraiment eu d'interruption et j'ai encore quelques bouquins dans la pile, et je viens de m'apercevoir que Robin Hobb (l'auteur de l'Assassin Royal, que je suis en train de lire) avait fait une autre saga, donc je pense que je vais embrayer dessus derrière. Et puis je me relirais bien la série des Princes d'Ambre, soit encore 10 tomes. Mais bon tout de même, faudrait voir à se calmer un peu là...

[EDIT]: bonde viens de trouver ça, autant en faire profiter les gens hein. Faudrait que je publie aussi une liste de ceux que j'ai lu et que j'ai apprecié, tant qu'à faire.

Corsac@09:40:38 (Echoes)

Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arriver. Sentir le vent sur ma peau devenue hypersensible.

Je redecouvre ces sensations, depuis longtemps oubliées, avec un certain bonheur. Ça arrive pas si souvent, alors j'en profite, et je me mets à imaginer d'autres sensations, d'autres (re)découvertes liées à ça.

Je sais pas si je vais rester longtemps comme ça, je pense aussi qu'avec l'habitude les sensations vont s'évanouir, mais pour le début, j'en profite, c'est bizarre mais pas désagréable...

Corsac@09:48:06 (Echoes)

Quand est ce que tu comprendras que ça ne sert à rien ? Que ce que tu fais est vain ? Que la situation ne changera pas ?

Oh bien sûr elle va continuer à évoluer, à osciller. Un jour blanc, un jour noir, encore et encore. Et comme d'habitude, tu vas profiter des bons jours pour oublier les mauvais, tu vas te réjouir que tout se passe bien, tu vas retrouver le sourire et te relancer à corps perdu. Et quand reviendront les mauvais, tu auras oublié comment gérer, tu auras oublié à quel point ça fait mal, tu ne te seras pas blindé contre ça, contre l'adversité, contre la méchanceté, innocente ou non.

Tu te feras de nouveau la promesse de tout laisser tomber, de ne pas te laisser avoir à nouveau, de laisser tout ça derrière toi, une bonne fois pour toute. Et tu oublieras ta promesse, encore une fois, tu remonteras à cheval à la moindre promesse d'amelioration, et, insouciant, tu tendras le baton pour te faire battre, une fois de plus.

Tu sais que ça va continuer comme ça, mais tu es impuissant, seul, à rompre le cercle. Tu sais bien qu'il faut que, d'une façon ou d'une autre, tu arrives à passer outre, à prendre du recul sur tout ça, et à passer à autre chose. Tu sais qu'être dépendant à ce point là c'est mal, qu'il faut que tu apprennes à prendre les choses à la légère, à nouveau, et qu'il ne faut pas s'accrocher comme ça.

Tu le fais quand même.
Quand même.

Corsac@09:54:45 (Echoes)

The current way we upgrade Xfce is broken. When we add, delete or upgrade a core component, we need to refresh xfce-mcs-manager to make sure it's aware of new state of plugins. Plugins include desktop, window manager, keyboard and mouse settings, orage, thunar, etc...

The packages concerned are:

* xfce4-mcs-plugins
* libexo-0.3-0
* orage
* xfce4-mixer
* xfce4-panel
* xfce4-session
* xfce4-utils
* xfdesktop4
* xfprint4
* xfwm4

Currently, we do a kill -USR1 `pidof xfce-mcs-manager` in the postinst script of these packages. Problem is that when you install, remove, or upgrade complete Xfce, xfce-mcs-manager is refreshed a lot of times.

Immediate effect is that you lose the gtk theme for few seconds at each time. Indeed, current implementation of xfce-mcs-manager says that when it receive a SIGUSR1, it unload every plugin, then stop xfce-mcs-manager, then start it again:

if (sigstate == RESTART)
{
/* unload all plugins and destroy the manager */
unload_plugins ();
mcs_manager_destroy (manager);

/* just run the MCS manager from scratch */
execvp (rargv[0], rargv);
_exit (EXIT_SUCCESS);
}


It takes some time, especially during and upgrade, where the CPU, MEM and HD are used quite extensively. And I guess there are race conditions if multiple signals are sent before xfce-mcs-manager has finished restarting.

Previous implementation was only to unload/reload plugins, but it crashed randomly (and systematically on ppc), so Benny changed the code.

Now the code works, but it's quite long and crash from time to time. But besides everything, we shouldn't refresh it at each upgrade. If there is only one, it's ok to refresh it at postinst, but not when there are ten upgrades.

It'd be nice to be able to postpone refresh at the last postinst. Or maybe do nothing but ask for user to restart Xfce when the upgrade is finished.

I don't really see a way to detect that an upgrade is the last one, but if anybody has a clue, please tell me...

Corsac@10:00:00 (Echoes)

Ok, so Xfce 4.4Beta2 has started to be uploaded to Debian. If you can, wait before upgrading, only core Xfce has been upgraded, not the plugins. So they'll have to be removed when libxfce4util4 will be installed and libxfce4util2 be removed. Plugins will be uploaded asap (maybe tonight), so wait for some days more to be built and added to unstable.

In the meantime you can upgrade using my repository, or just wait. Beware that xfce4-mixer is currently broken in unstable due to the rpath fix. A fix will be uploaded today.

You can follow packages to be uploaded here.

Corsac@11:56:58 (Echoes)

Comme un lundi, en fait, quoi. Reprise du boulot, ce coup ci c'est plutôt casque de spéléo pour aller à la recherche de ce qu'ils ont bien pu vouloir dire. Bouquinage et basse, et la chaleur qui remonte petit à petit.

Corsac@23:23:43 (Roadbook)

lundi 31 juillet 2006 (1 post)
Alors la bonne, c'est que le tome 11 de l'Assassin royal (Prisons d'eau et de bois) sort le 18 août en poche.

La mauvaise nouvelle, c'est que ça veut dire que pour les tomes 12 et 13 je vais devoir nettement prendre mon mal en patience, et ça c'est pas drôle du tout.

L'autre solution étant bien évidemment de les lire en pas-poche, mais j'aime pas le principe d'avoir une collection dépareillée, c'est nul...

Enfin bon, pour patienter jusqu'au 18 août je vais lire les Aventuriers de la mer, mais bon une trilogie je suis pas sur qu'elle tiendra jusque là moi...

Corsac@14:43:34 (Echoes)

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